10 mai 2022

Seconde main : que faisons-nous des vêtements invendus ?

La Belle Armoire : que faire des vêtements invendus et inutilisés ?
Et oui, comme tout shop, il nous arrive parfois d’avoir des vêtements de seconde main que nous ne vendons pas. Dans ces cas-là, nous proposons systématiquement au propriétaire de venir les chercher à la boutique. Mais comment procédons-nous quand il ne souhaite pas les récupérer ?

C’est la question du jour à laquelle il nous paraît indispensable de répondre avec transparence. Car c’est une situation que nous rencontrons chaque trimestre : des pièces de seconde main invendues, que le propriétaire ne veut pas reprendre. Pour nous, il est bien entendu hors de question de mettre un vêtement en bon état à la benne.

Dans ces cas-là, nous travaillons principalement avec des recycleries du territoire, qui s’occupent de redonner une deuxième vie aux articles dont vous souhaitez vous séparer. C’est par exemple ce que fait au quotidien l’un de nos partenaires implantés dans la vallée du Grésivaudan. Nous savons alors que notre don a un impact positif et cohérent vis-à-vis de notre mission.

.

Seconde main, don et upcycling

« Nous entretenons une étroite relation avec les recycleries du territoire, explique Rachel, fondatrice et gérante de La Belle Armoire à Chambéry. Car à l’inverse, il nous arrive parfois, lorsque nous leur rendons visite, de trouver des pépites qui feront le bonheur de nos clients. C’est une collaboration qui fonctionne. Nous adorons travailler avec eux car ils ont des valeurs en parfaite adéquation avec les nôtres ».

En complément, nous encourageons nos déposant·e·s à offrir leurs invendus aux associations et initiatives de notre territoire, qui agissent pour les plus défavorisé·e·s. Par exemple, à l’été dernier, nous avons offert nos vêtements invendus à l’association La petite ourse avignonnaise, ainsi qu’à l’École de la Deuxième Chance de Savoie. Certaines de nos pièces finissent aussi dans des boutiques solidaires, comme celles du Touver, de Crolles, de Tencin et de Bernin.

Parce que rien ne se perd, et surtout pas des produits de qualité et en parfait état, nous avons une responsabilité et nous prenons notre démarche à cœur.

Chaque vêtement peut en effet avoir un impact positif, même ceux que l’on ne peut plus porter, car abimés. Puisque là aussi, nous ne manquons pas d’idées. Par exemple, pour les fêtes de fin d’année, nous avons découvert et expérimenté le Furoshiki. Le principe : faire des emballages cadeaux réutilisables avec des morceaux de tissus.

.

500 kilos de vêtements donnés aux associations de Savoie

Car oui, lorsque nous sommes conscients du coût écologique d’un vêtement, maximiser sa durée de vie est un devoir. C’est la condition pour permettre, à terme, une réduction de la production mondiale. Ainsi, au total, sur notre première année d’activité, nous avons donné plus de 500 kilos d’articles invendus à des associations locales.

« Nous prenons soin d’être alignés avec nos valeurs sur l’ensemble du processus, c’est-à-dire de la phase d’approvisionnement jusqu’au renouvellement des stocks, explique Rachel. Nous avons créé La Belle Armoire pour permettre à chacun de mieux consommer la mode. Ça commence par sublimer et préserver les vêtements qui existent déjà, et qui dorment depuis, bien souvent, trop longtemps dans nos placards ».

Si vous avez des vêtements à vendre ou à donner, n’hésitez pas à nous faire signe. Nous pourrons vous dire quelles pièces peuvent figurer dans notre boutique et nous pourrons, pour le reste, vous réorienter vers les associations et recycleries qui seraient heureuses de vous accueillir.

Rachel Troillard, fondatrice de La Belle Armoire